Le pouvoir de décision est donné à ceux qui sont concernés.
Ainsi la notion "d'agilité" retrouve tout son sens favorisant l’autonomie, la responsabilité et la valorisation des membres de l’organisation. Chacune et chacun peut s'exprimer, formuler des objections et participer aux décisions avec l'aide de la sociocratie qui est un mode de gouvernance. La voix d'un dirigeant dans un cercle n'a pas plus de poids qu'un autre participant technicien.
En faisant évoluer le rôle de «manager» au profit d’un rôle d'«accompagnateur», chaque collaborateur peut désormais se saisir de missions nouvelles telles que le pilotage des activités, la participation aux décisions relatives à l’attribution des mesures salariales du service... Libre à chacun de s'investir ou pas, tout ce que nous demandons c'est de ne pas entraver ceux qui souhaitent s'engager.
Toute décision qui peut mettre à mal l'équilibre d'un service, d'un processus ou de la Caisse, sur les plans technique, juridique, politique ou économique passe "en dessous de la ligne de flottaison". Elle relève de l'attention de chacun. C'est la seule raison où la direction peut invoquer un droit de veto.